10 idées pour éviter le plastique

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Chaque année, plusieurs milliers de tonnes d’emballages en plastique sont mis sur le marché. Une partie est recyclée (la France en recycle moins de 20%), une autre incinérée, et une partie s’échappe et se balade sur la terre avant de finir dans les océans, mettant des siècles à se dégrader. Le plastique est partout, le plastique pollue et le plastique est toxique pour la santé humaine (et celle des animaux, ne les oublions pas). Mais comment s’en débarrasser ??

Qu’est-ce que le plastique ?

Je ne vais pas vous faire un cours de chimie (de toute façon ça n’a jamais été mon fort !), rien qu’à me rendre sur Wikipedia, ça me donne mal à la tête. Il y a une panoplie de produits là-dedans ! En gros, le plastique a pour base une résine dérivée du pétrole, du charbon ou de gaz, à laquelle on ajoute des substances pour lui donner certaines propriétés physiques comme l’élasticité, la transparence, la couleur.

Parmi ces substances on trouve des matières toxiques, qui ont des effets néfastes sur la santé (cancers, maladies cardio-vasculaires, problèmes respiratoires, maladies du foie, des reins etc.) et qui sont des perturbateurs endocriniens (qui perturbent le système hormonal).

Chassé croisé des 7 familles

Il existe 7 grandes familles de plastiques, chacune ayant des utilisations et des composants différents. Ces familles sont classées par recyclabilité, du niveau 1 au niveau 7 donc. On trouve sur les produits un petit logo de trois flèches en triangle portant le numéro en question.

Ce qui se recycle… ou pas

En France, seuls les plastiques 1 et 2 sont acceptés au recyclage. Ce sont les plastiques de bouteilles, de flacons et produits d’entretien. Au Canada, seul le plastique 6 ne se recycle pas. Cela va sans dire qu’en France, on est à la bourre !

Si on s’en tient à la toxicité, les catégories 2, 4 et 5 ne sont pas jugées dangereuses pour la santé. En fait, c’est surtout que pour le moment, les études sur la toxicité de ces plastiques n’ont pas encore révélé d’effets importants. Ce qui est certain, c’est que les plastiques de catégories 1, 3, 6 et 7 ont été reconnus comme nocifs, car les substances ont la capacité de migrer du plastique au corps humain.

Vous êtes perdu.e ? Voilà un résumé pour y voir plus clair (cliquer droit si vous avez du mal à lire ;) ) !

PLastique : guide

(Sources : Life without Plastic, Recyc Québec, Wikipedia, Répertoire toxicologique www.csst.qc.ca)

… Avec R pour recyclable en France et (R), recyclable au Québec.

Le cas du plastique 7

Les effets indiqués pour le 7 sont bien ceux du PolyCarbonate. Cette catégorie est un peu un fourre-tout de plusieurs types qui peuvent être très différents. Il existe par exemple le 7 – PLA (Acide Polyactique) utilisé pour fabriquer les sacs en plastique biodégradables et pour lequel ces éléments ne s’appliquent pas.

BON ! Si vous avez bien suivi, si vous cherchez un plastique non dangereux (a priori) ET recyclable en France, il reste le 2 (et au Canada, les 2, 4 et 5).

PAS DE PANIQUE, il existe des solutions ! Je vais y venir.

Mais d’abord…

Le plastique dans la nature

Je ne peux pas ne pas en parler. A vrai dire, avant d’apprendre que le plastique était mauvais pour la santé, je l’ai détesté pour sa non biodégradabilité. Dès que j’ai commencé à plonger, je suis tombée amoureuse de cette richesse sous marine et j’ai été immédiatement touchée par le problème des plastiques dans les océans.

On a tous entendu parler du 7ème continent, composé de plastique flottant dans le Nord du Pacifique. En réalité, il existe 5 grands bassins de déchets à travers le globe. Ces plaques sont formées par les courants marins qui donnent lieu à d’immenses vortex connus sous le doux nom de gyres océaniques.

Plastique Océans

Source: Le Monde

Le pire est qu’il s’agit essentiellement de micro-plastiques (inférieurs à 5mm) qui se retrouvent jusqu’à 30 mètres de profondeur. Nos amis BPA, phtalates, antimoines et styrènes se réunissent dans ce festival sous marin. Un joli cadeau pour la vie marine, qui finit par absorber tout ça en s’alimentant. Lorsqu’on voit qu’une baleine de 50 tonnes meurt échouée avec 20kg de plastique dans l’estomac, il est temps d’agir !

Ce fléau affecte aussi les oiseaux, comme le montre cette vidéo de Chris Jordan, réalisée sur une île déserte de population humaine à plus de 2000km de toute côte.

Assez parlé, l’objectif n’est pas de déprimer mais de se concentrer sur comment s’en sortir sans plastique au quotidien. Wouhou !

Comment faire ? 10 idées pour vous

Je conviens qu’il soit difficile de se débarrasser complètement du plastique. Ne vous méprenez pas, cela ne se fait pas du jour au lendemain, et il est d’ailleurs préférable d’y aller par étape. J’ai personnellement voulu changer d’un coup: mauvaise idée, c’est la meilleure façon de se prendre un mur.

Pour vous aider, voici une liste des 10 idées pour commencer votre aventure, et plus bas où vous procurer tout ça! Le concept est simple: Privilégier le réutilisable au jetable, se débarrasser du superflu et du toxique, découvrir d’autres matières durables (le cas échéant, du plastique non toxique).

Prêt.e.s ? On y va !

Les sacs en plastique

On va dire que c’est le plus facile à éliminer, car on trouve très facilement des sacs réutilisables et c’est une habitude qu’on a commencé à prendre.

-> No plastic habit 1 : toujours avoir un sac réutilisable sur soi, de préférence en coton bio (tant qu’à faire) dans la mesure du possible. On le plie et on le glisse dans notre sac à main, et messieurs, vous pouvez facilement en garder dans une poche.

 Je ne suis pas fan des sacs biodégradables ou oxy-biodégrables, dont les impacts ne sont pas très clairs.

Les bouteilles en plastique

-> No plastic habit 2 : boire l’eau du robinet et vous procurer une gourde en inox pour vos déplacements. Si elle est isotherme, vous pourrez même vous en servir pour vos cafés à emporter et ainsi éviter l’éventuel polystyrène !

Atelier-la-gourde

© Atelier La Gourde

Les bouteilles en inox, bien que la plupart soient produites en Chine car c’est là où se trouvent les usines, sont durables, solides et recyclables. Pour vos besoins de tous les jours, de l’inox 304 est le plus courant. Pour les milieux plus humides, agressifs (froid extrême par exemple), l’inox 316 sera plus adapté.
Concernant la production, vous pouvez vérifier si les fabricants ont a minima des certifications de type ISO 9001 (qualité), ISO 14001  (management environnemental), OHSAS18001 ou ISO 45001 (santé et sécurité au travail). C’est le cas par exemple de la marque L’Atelier La Gourde, qui est spécialisé de la vente de bouteilles et gourdes isothermes en inox.

-> No plastic habit 3 : troquer les bouteilles en plastique (jus, lait etc.) pour des bouteilles en carton ou en verre. Si c’est possible pour vous, pressez votre propre jus de fruit, ou faites des smoothies ! (Pour rappel, les bouteilles en plastique sont recyclables, mais contiennent des toxiques).

La vaisselle jetable en plastique

-> No plastic habit 4 : tout simplement investir dans de la vraie vaisselle, lavable et réutilisable à souhait ! Si vous recevez vraiment beaucoup de monde, optez pour de la vaisselle jetable en carton si vraiment il le faut !

Les contenants en plastique

-> No plastic habit 5 : investir dans des contenants en verre ou en inox. L’inox est une matière non toxique et recyclable, constituée d’un alliage de fer, de carbone, et de chrome. Je suppose que cela a tout de même un impact environnemental à sa création, donc on l’idée n’est pas forcément de passer au 100% inox.

Une autre solution consiste à vous procurer des contenants plastiques certifiés sans BPA et sans phtalates, de manière à éviter la toxicité. Ces derniers seront certainement constitués de plastique 4 ou 5, donc malheureusement non recyclables en France (mais au moins, ils sont réutilisables).

Petit plus : Un de ces contenants pourra aussi faire office de doggy bag, lorsque vous irez au restaurant !

emballages-alimentaires-reutilisables-

 

Les emballages en plastique

-> No plastic habit 6 : s’orienter vers le vrac, et apportez vos propres sacs en tissu. Si le vrac commence à se rendre accessible, je suis profondément agacée de constater qu’on nous propose la plupart du temps des sachets plastique. Parfois, vous vous verrez proposer des sacs en papier, mais tant qu’à faire, privilégiez le réutilisable. Pour cela, 2 options : coudre vos propres sacs si vous avez l’âme créative, sinon vous procurer des sacs de vrac.

Investissez dans des bocaux pour stocker le tout dans vos placards, ou réutilisez vos pots de confiture, compotes etc.

Un conseil, allez-y petit à petit. Vous ne trouverez pas tout en vrac tout de suite !

Le film alimentaire

-> No plastic habit 7 : privilégier des couvercles (en inox ou en silicone), ou rangez dans vos super contenants/ bocaux !

-> No plastic habit 8 : pour les piques niques, sandwichs et lunch à emporter, découvrir les boîtes à lunch, les wraps certifiés sans BPA et sans phtalates, les wraps en cire et les pochettes en tissu !

bee-wraps-mylittlebee

 Wrap en cire My little Bee

Les flacons cosmétiques et les produits d’entretien

-> No plastic habit 9 : minimiser les produits dont vous avez besoin! Cela ne pourra faire que du bien à votre porte feuille! Ensuite optez pour des produits sans emballage, comme les savons et les shampoings en pain ou les liquides en vrac. Regardez également la composition de ces produits, car on retrouve les toxiques aussi dans les ingrédients! Vous pouvez aussi faire vos propres cosmétiques et détergents !

Pour les enfants

-> No plastic habit 10 : privilégier le bois pour les jouets, l’inox et les plastiques sans BPA et sans phtalates, pour les biberons. On veut faire plaisir aux enfants mais on peut essayer de limiter leur exposition aux produits toxiques, d’autant plus qu’ils sont plus vulnérables aux perturbations hormonales.

Alors maintenant où trouver tout ça ?

Trouver des marques

Pour ce qui est gourdes et contenants, visitez vos magasins de sport et d’articles de maison. Il existe maintenant beaucoup de produits sans BPA, en inox ou de bocaux sympas sans avoir à dépenser une fortune.

Pour les marques spécialisées, vous pouvez commander sur Internet ou aller dans les boutiques. Au départ, je ne voulais pas acheter mes produits sur Internet pour 2 raisons : l’impact carbone lié aux transports et la certitude de trouver de nombreux emballages dans les colis. J’ai donc mis mes chaussures de marche et arpenté les rues de Montréal plusieurs fois pour trouver ce que je cherchais.

Le bon côté, c’est que j’ai pu me familiariser avec les produits, les toucher, voir leur texture, leur taille, les manipuler. Donc si c’est important pour vous, allez-y !

Il existe aussi de nombreux magasins bio qui proposent l’achat en vrac. Les fruits et légumes sont facilement trouvables en vrac et vous pouvez aller voir du côté de la découpe pour la viande, le poisson et le fromage ainsi que les boutiques spécialisées.

Les plateformes en ligne

Pour la France, la boutique Zo-Essentiels se lance avec tout le nécessaire à Zéro Déchet !

Pour le Canada, sans hésiter ce sera Life Without Plastic ! Créé par Jay et Chantal dont vous retrouverez l’interview sur le blog Echos Verts.

Je ne vous mentirais pas, ces produits sont parfois un peu chers. Mais pour moi c’est un investissement de départ qui sera récompensant par la suite.

Alternative plastique : mon kit

Mon kit à moi

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Il contient aussi du contenu sponsorisé par L’Atelier La Gourde. Je sélectionne soigneusement mes partenaires et leur démarche éthique avant d’accepter un partenariat. Je conserve ma liberté d’écriture et suis sincère dans mes propos.

 ***

Hey what do you know ! Vous êtes en route vers le zéro déchet !

Et toi quelles sont tes astuces anti-plastique ?

Pinterest-éviter le plastique

Planet Addict

A 24 ans, j'ai plaqué mon CDI pour partir voyager. Un voyage qui m'a emmené plus loin que ce que je pensais : il m'a ouvert des portes pour suivre mes rêves, m'engager à adopter un mode de vie minimaliste et plus éthique, et élever ma conscience. Depuis 6 ans je partage mon cheminement et mes changements d'habitudes de vie avec vous, en espérant planter des graines !

Cet article a 31 commentaires

  1. christine

    il faut sacrement être motivé pour y

  2. christine

    petit bug: je voulais juste dire qu’il faut vraiment s’accrocher car ce n’est pas confortable, chercher en permanence des solutions, toujours diffcile en ce qui concerne viande poisson etc.. les bocaux ne passent pas alors je reste pour l’instant a sac congélateur d’origine végétale, enfin c’est ce qu’ils dise!!

    1. Plus j’avance dans le green, plus il faut de la volonté parce que les premiers gestes sont faciles, les autres chamboulent un peu les habitudes. Faut prendre le pli quoi :)

  3. Quel condensé d’informations trop peu connues du large public et de bonnes idées qui méritent d’être propagées… Ca nous rappelle que le plastique est vraiment partout et malheureusement dans un tas d’objets/produits superflus (bouteilles d’eau jetables, certains jouets…) qu’on a pris l’habitude d’utiliser sans se poser de questions! Je rêve du jour où tout le monde se trimballera sa bouteille d’eau, son mug et sa lunchbox en inox… au boulot, au café, au resto… En tous cas, ils sont bien plus en avance et ouverts au Canada qu’en France sur ce point-là! J’espère que tu fais bonne route :-)

    1. Oui je sais, c’est un peu lourd, mais j’avais envie de tout réunir dans un seul article pour encercler le sujet :)
      Ça m’a permis d’apprendre plein de choses!

      En effet, aujourd’hui on est envahis par ce matériau dévastateur. Je ne peux plus mettre les pieds dans un supermarché sans avoir un pincement au cœur à voir tous ces produits emballés. Cela agit comme une barrière entre moi et le produit, qui me le rend inaccessible, même si bien sûr parfois, je ne peux faire autrement (pour le moment).

      J’ai récemment découvert toutes ces alternatives et je suis encouragée à l’idée que des gens se sont bougés pour changer cela. C’est encore tout petit, et c’est vrai que ce sont de petits gestes qui peuvent paraître ridicules: apporter son mug au café, son doggy bag au resto, ses emballages en tissus. Mais dès qu’on les adopte on remarque la quantité de produits destinés à une durée de vie de 30 secondes!

      On a encore du chemin à faire en France c’est sûr, je vais être regardée de travers avec mes gadgets écolos, mais je m’en fiche! :)

      Merci aussi pour tes articles à ce sujet, je suis contente de savoir que je ne suis pas seule dans la bataille :)

  4. christine

    j’espère que chaque petit graine semée deviendra une belle plante.je commence à voir certains articles qui parle des dangers du plastique,cela reste assez timide,plus encore mon attitude à encore changé par rapport à cette société de consommation, je vais faire encore plus de chose moi-même, dans d’autre domaine:couture, tricot, jardinage, etc!!pour la santé aussi:les plantes peuvent nous soigner,sans la chimie! pour cela l’aromathérapie de Jean Valnet: c’est super!! à bientôt

    1. Oui c’est sûr! D’ailleurs j’ai récemment suivi une initiation à l’herboristerie et c’est vraiment fascinant! J’en parlerai plus au courant de l’été!
      Il y a tant à faire et à réapprendre! Car on a défait un savoir déjà existant pour la facilité de l’instantané. Moi aussi je me mets à la couture, je trouve ça génial et ça me détend (même si je me pique toutes les 10 minutes ;) )/

      1. christine

        une lecture intéressante sur la santé: ‘soyez bien dans votre assiette jusqu’à 80 ans et plus’ docteur Kousmine françoise

  5. Ping : Faites du tri dans vos plastiques ! | Vie alternative volontaire

  6. la Fourmi Elé

    Merci pour toutes ces infos ! Cette année j’ai décidé d’agir un peu plus et limiter tous les achats avec des emballages superflus, entre autres ! limitation des goûters industriels, beaucoup beaucoup de fait maison, j’ai découvert l’achat en vrac et m’y mets petit à petit. Les savons en pain et les shampoings solides sont à nouveau entré à la maison. J’ai aussi toujours des sacs en tissus faits maison !! bien mieux que le plastique ! mais je sais que j’ai encore beaucoup à faire !

    1. Planet Addict

      Oui! J’adore aussi, je ne maîtrise pas trop mais j’avoue que c’est top! Ludique, écolo et ça impressionne la galerie, que demande le peuple?

  7. Claire

    Merci beaucoup pour cet article ! Je me demande souvent pourquoi on a fait la bêtise d’inventer le plastique… !

  8. Sandra

    Bonjour Planet addict,

    Tout d’abord, ça fait du bien de lire des articles comme cela, car oui c’est vraiment possible de réduire la consommation de plastique, nous avons les solutions mais c’est tellement dur de faire changer les petites choses du quotidien, j’en parle souvent autour de moi et des solutions car les solutions sont là devant nous.

    J’avais également écrie un petit billet sur « comment réduire notre dépendance au plastique » https://www.nappilla.lu/fr/blog/9-conseils-supplementaires-pour-vivre-avec-moins-de-plastique-n169

    Je pense sincèrement, que les personnes veulent changer mais ils n’ont pas forcement toutes les informations autour d’eux, à nous de leur montrer le chemin un grand merci pour ce billet.

    Sandra

  9. hardillier

    J’ai 60 ans, je pense que nous devons prendre notre destin en main, arrêter de faire confiance à ceux qui nous veule du bien, que cela soit sur la santé, l’environnement la politique et le reste, on nous prend pour des pigeons, ils non pas tort nous ne sommes pas capable réfléchir et de réagir, et en plus l’on n’en redemande.
    Nous arrivons à un stade ou l’individu doit relever la tête et faire travailler autrement sa matière grise pour avoir un peu plus de dignité.
    Nous sommes dans l’urgence, avec l’inertie de nos multiples déchets cela va continuer à se dégrader sur un minimum de 50 ans c’est pour ça que le citoyen doit réagir maintenant.
    Mous devons mètre la pression au politique et aux industrielles le pouvoir ses nous.

  10. ever green

    Bonjour,

    merci pour ces conseils fort utiles ;)
    Je me pose la question pour les produits de supermarchés car je ne peux malheureusement pas aller tous le temps dans des magasins bio ou au marché. Il y a souvent du plastique pour les sauces et autres et c’est inévitable.. La solution serait peut-être de consommer plus local mais que faire ?

    1. Planet Addict

      Tout dépend de ce dont tu as besoin. Beaucoup de sauces peuvent se trouver en bocaux, ou on peut les faire soi-même par exemple. Après selon les endroits, il faut trouver une bonne organisation pour optimiser ses passages dans les boutiques spécialisées quand on pas beaucoup de choix.

  11. Billiaux

    Bonjour,
    Que faire des vieux objets en plastique, type gobelet, bol, boite de conservation et être sûre qu’ils soient bien recyclés ? Nous essayons de passer au presque plus de plastique mais me débarrasser de ces objets sans savoir où ils vont finir me préoccupe !
    D’avance merci !

    1. Bonjour,
      Difficile à dire, si ce sont des plastique de type 1 ou 2 ils vont au recyclage, ou bien vous pouvez les donner. Si ce sont des ustensiles conçus pour être jetés, en plastique 4, 5, 6 ou 7, malheureusement à part les donner ils doivent aller à la poubelle.

  12. MALLET

    Bonjour,
    Bannir le plastique c’est bien, mais encore faut-il en avoir la possibilité technique et financière. je pense que le premier combat c’est auprès des fabriquant et ou conditionneurs par le gouvernement.
    Exemple, je n’ai pas l’eau courante (et oui ça existe en France) je bois donc de l’eau en bouteille par pack de 6×1,5 litre. 1€99 le pack soit 0.23€ le litre. Pour la même quantité chez EVIAN bouteille en verre de 75 cl =3.95€ soit 5,26€ le litre soit 47,34€ pour l »équivalant de mon pack. Le respect de la nature commence par celui des individus, tous les individus……. Temps que la politique des plus riches sera de permettre aux « BOBOS » de faire « Ecolo », les moins nantis continuerons d’utiliser le plastique car cet la seul solution pour eux malheureusement.

    1. Planet Addict

      Bonjour, je comprends votre point de vue. Je ne pense pas que le zéro déchet soit un truc de bobos, mais je comprends le point de vue selon lequel une partie de l’écologie est réservée à celleux qui ont des moyens financiers plus importants. Ce que je prône avant tout c’est le fait de faire des choix en accord avec ses valeurs ET ses moyens (financiers, humains, et santé).
      Si vous êtes obligés d’utiliser du plastique, faites, peut-être qu’un autre geste est possible pour vous ? Mmoins utiliser d’autres emballages, faire du compost, réutiliser des plastiques, boîte et tissus pour emporter des plats etc., ou encore militer auprès des fabricants (actions en super-marché, pétitions etc.). Il y a tant à faire ! :)

  13. Marielle

    Article très intéressant mais malheureusement pas a la portée de toutes les bourses. J’ai chercher longtemps une solution pour éviter les sacs congels, j’ai essayé d’enduit du tissus avec de la cire d’abeille, depuis je n’utilise que ça pour congeler mes aliments !

  14. Marianne

    S’il y a des lyonnais.es qui passent par ici, je recommande les excellents Bulko et A la source, 2 magasins 100% vrac !

  15. Claire

    Bonjour, merci pour cet article.
    Je rajouterais pour les jouets enfants, qu’on peut de plus en plus les acheter d’occasion.

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